La Grèce

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     13 avril au 2 mai

 

On arrive à Athènes en début d’après-midi .  

 

 

     On a réservé une voiture de location et on prend une mini-van de l’aéroport jusqu’au bureau de la compagnie.  Pascal s’habitue tranquillement à la conduite manuelle pendant qu’on roule vers Delphi (après avoir reculé soudainement sur un boulevard occupé pour sortir de la cour, heureusement il n'y avait aucune voiture à ce moment!).  Tout près de Delphi on trouve l’ancienne Delphi.  Cette ville grouillait de monde entre le 6e et le 4e siècle avant JC quand des milliers de pèlerins venaient y consulter l’oracle.  Consulter l’oracle voulait dire consulter le dieu Apollo avant de prendre de sérieuses  décisions via la prêtresse qui entrait en transe après avoir inhalé ce que les archéologues croient être de l’éthylène.  Elle donnait ensuite des réponses ambiguës qui pouvaient plus facilement s’avérer vraies… comme nos horoscopes d'aujourd'hui :) Il y avait même un ancien gymnase olympien et une piste de course antique pour l'entrainement vers la route à Olympie. Le musée local a rapatrié toutes les pièces et sculpture du site, un 'must' pour bien comprendre et voir la beauté de l'art grecque.

 

 

     L’hôtel est magnifique, un ancien palais avec vue sur les montagnes et l’océan plus bas.  On décide d’y passer une nuit de plus.  Une idée qui s'est avéré périlleuse pour notre sommeil.  Un groupe de jeunes Italiens fait la fête une partie de la nuit et notre chambre se trouve entre les leurs.  Pascal et moi n’avons pas beaucoup dormi tandis que les filles, comme d’habitude, n’ont rien entendu! On est la chambre avec les vêtements qui sèchent sur une corde. :)

 

 

     Quelques photos de ce tout de même bien joli village.

 Le village voisin, Arahova, était encore plus beau. À flanc de montagne, on pouvait se perdre dans ses petites rues pavées sinueuses. Merci à notre ami Éric P. pour la suggestion d’y aller :)

Les filles nous ont pas suivi car elles préféraient étudier! wow quel dévouement. Nous avons pris une bière dans une taverne avec des hommes locales, bien curieux de nous voir bouder les pubs plus achalandés et touristique tout près. La bière était ben normal, une autre lager blonde, mais la salade grecque! Nous étions aux petits oiseux.

 

 

     On traverse parfois de très longs tunnels quand on emprunte l’autoroute qui coupe à travers les montagnes.  Certains sont longs de plus de 4 km!   On roule aussi très vite, tout en respectant la limite de 130 km\h!  Nous avons aussi remarqué sur la route plusieurs entreprises fermées, de grandes usines qui ne fonctionnent presque plus et plusieurs locaux vacants. Nous croyons que c'est une indication de la précarité de l'économie grecque. En plus, nous avons passé dans un village de maison mobile, d'ou les gens semblaient être d'une autre nationalité. Après des recherches sur internet, nous croyons que ce village était habité par une population gitane, les Roms. On en dénombre entre 200 et 300 miles en Grèce (Wikipedia).

 

 

     Direction suivante: Meteora. Ce site fait partie du patrimoine de l’Unesco depuis 1988.  On y trouve des impressionnants rochers en forme d’obélisque.  Sur plusieurs d’entre eux sont perchés des monastères chrétiens orthodoxes, construits au 15e siècle.  À cette époque, on en comptait 24.  Aujourd’hui, il n’en reste que 7, dont 6 que l’on peut visiter. 

 

 

     Nous avons décidé 'd'investir' dans la visite du magnifique jardin du monastère Rousanou, le plus petit des 6 monastères toujours en activité.  Il abrite 15 sœurs et malheureusement les photos sont interdites à l'intérieur. Les peintures sont extraordinaires et réalistes. Elles représentent surtout les martyres et les étapes de la crucifixion de JC. Dans tout les monastères l'emphase sur les martyres et la séquestration volontaire est évidente. Ces monastères étaient surtout utilisés pour l'isolement par les moines et la construction perché tout haute, à la protection de ses pratiquants.

 

 

     On doit cacher les pantalons quand on visite les monastères mais au moins, on nous prête de belles jupes! 

 

 

     Une ancienne prison pour les moines hors-la-loi.

 

 

     Ces petites cabines suspendues sont plus rapides que les escaliers taillés dans la pierre. Mais ne peuvent être utilisée que par ses résidents ou employés.

 

 

     Souper lors de notre seule soirée passée là-bas et une autre salade grecque! avec de bonne saucisses maison.

 

 

     La qualité de la photo n’est pas très bonne mais on peut y apercevoir un artiste qui repeint la murale au plafond d’un des monastères.  Il est bien installé avec son appui bras et son hamac de tête! 

 

 

 

     On se dirige maintenant tranquillement vers le sud-ouest pour aller à Olympie. En chemin, on arrêtera près de Patras pour passer la nuit, sur le bord de la mer. 

 

 

     En route vers Olympie.  Gaëlle aime bien se sortir la tête par la fenêtre pour prendre l’air ;) 

 

 

     Olympie abrite le site ou sont nés les jeux olympiques anciens et ou ils ont pris place pendant au moins 1000 ans, tous les 4 ans, jusqu’en l’an 393 quand l’empereur romain Theodosius les a abolis.  Aujourd’hui encore on y allume la flamme olympique avant chaque jeux, comme le démontre si bien Pascal sur la première photo.  Pascal et moi avons même participé à une compétition amicale sur l'ancienne piste de course, un allez-retour qui nous a valus bien es regards. Les filles nous ont même pas regardé, trop gêné de leur parents. Ce soir-là nous avons mangé dans un excellent restaurant, au milieu des champs d'olivier, nous avons dégusté du lapin, des pâtes et une autre excellente salade grecque :) Le vin pas trop cher était vraiment pas piqué des vers.

 

 

     On retourne vers Athènes pour loger dans un petit hôtel pendant 2 nuits, tout près du port, avant de prendre le ferry pour Santorini, ou on retrouvera nos amis, Richard et Julie ainsi que leurs enfants, Sara (amie de longue date à Maéva) et son frère Emmanuel.  Pascal trouvera le temps d’aller chez le barbier. 

 

 

     On apprend le soir de notre arrivée au port de Pireus que les travailleurs sont en grève depuis le matin.  La grève durera 24 heures avec possibilité d’être prolongée.  Cela veut dire qu’aucun bateau ne partira ou n’accostera au port pendant la grève.  La grève fut prolongée de 24 heures finalement, jusqu’à 6h le matin de notre départ à 7h30.  On a été chanceux car notre hôtel et tous les autres autour étaient complets à cause de la grève.  Je ne sais pas ou on aurait logé si on n’avait pas pu prendre le bateau.  Puisque la grève a duré 2 jours, le bateau était plus que plein!  C'était un bateau de luxe, avec ascenseur, tapis, restaurant, bar, etc.

 

 

     Les retrouvailles de Maéva et Sara lors de notre arrivée à Santorini.

 

 

     Nous étions dans un hôtel sur le bord de la plage, très relaxant!  On avait une cuisinette pour préparer des repas simples mais toujours accompagnés d’une bonne salade grecque.  Notre hôtel avait un accès à une des belles plages de Santorini, nous pouvions utiliser les chaises longues, parasols mais l'eau n'était qu'à environ 16 degré Celsius. Seulement Maéva et Sara aura bravé le froid de la mer Méditerrané.

 

 

     Nous avons fait une randonnée de quelques heures en montant une montagne tout près de notre hôtel. Nous avons suivi notre infatigable éclaireur, Emmanuel, qui grimpait en courant! 

 

 

     Lors du retour, on a trouvé un casse-tête de 1000 morceaux évoquant Santorini.  Julie et Gaëlle ont compté les morceaux rapidement pour estimer s’il en manquait beaucoup.  Elles en ont comptés 995 si je me souviens bien.  Ce casse-tête nous occupera pendant la traversée vers Athènes, comme vous le verrez plus loin. 

 

 

     Pour visiter l’île, qui n’est pas très grande mais quand même trop grande (76 km2) pour qu’on fasse le tour à pied, on s’est loué des voitures pour une journée.  On a pu ainsi se rendre entre autre à la pointe nord de l’île, Oia, ce célèbre village qui représente fièrement Santorini sur toutes les cartes postales.  C’est effectivement un magnifique endroit ou tous les touristes de l’île se retrouvent!  

 

 

     En allant vers Oia, on a passé un peu de temps à admirer la vue de la plage rouge.  La couleur est probablement due à l'origine volcanique de l'île.   On a dîné au sommet d’un cap donnant directement sur la mer Méditérannée, belle vue pour se restaurer!  

 

 

     Le Art Space Gallery, un vignoble vieux de quelques centaines d’années, offre des visites guidées.  Le vin ne se fait plus comme ça de nos jours mais c’était très intéressant de visiter les anciennes salles pour sa fabrication et de pouvoir en même temps admirer les œuvres des artistes y exposant. On s’est payé une bonne bouteille de blanc vieillit en fût de chêne, délicieux! 

 

 

     Pour clore le séjour à Santorini, voici quelques photos de figuier, grenadier et magnifiques fleurs, tous des végétaux qu’on trouve sur l’île, en plus du raisin blanc et des tomates.  

 

 

     Pour la suite du voyage, direction Athènes.  On embarque tous les neuf sur le ferry qui prend environ 7 heures et demi pour arriver à destination.  Ça sera suffisant pour terminer notre casse-tête de 1000 morceaux!  Quel beau travail d’équipe!  Il ne manquait finalement que 4 morceaux.  

 

 

      Notre arrivée à Athènes fut plutôt tardive. On a pris le dernier métro vers 23h30 et on a marché vers l’appartement pour y arriver vers minuit, au milieu des junkies et des prostituées.  On était avisé par les commentaires d'anciens locataires airbnb mais ça surprend quand même.  Notre appartement était au troisième étage donc heureusement un "peu" loin de l’action! À quelques rues de là, le quartier était propre et familial mais avec des logements hors de prix.  

 

 

     Pour voir la ville dans son ensemble avant de visiter des lieux précis, nous nous sommes procuré des billets pour un bus « hop on hop off ».  On y voit le bus \ l’acropole \ place Monastiraki \ relève de la garde (à chaque heure) \ le stade \ l’académie (sciences, humanités, beaux-arts)  \ bibliothèque nationale \ Voula, ville sur la côte sud ou on trouve les plages d’Athènes.

 

 

     Le dernier arrêt du bus nous a amené au lac Vouliagmeni.  Ce lac est un mélange d’eau de mer et de source thermique souterraine.  Il est donc relativement chaud et on y flotte bien.  Y vivent des petits poissons appelés Garra Rufa qui adorent les peaux mortes des pieds!  Exactement la même espèce de poisson que lors de notre « fish spa » au Cambodge!  Ça chatouille au début mais on s’habitue, sauf Richard, qui n'a vraiment pas aimé! 

 

 

      Le marché central d’Athènes était tout près de notre logement.  On y trouvait de tout :  fruits et légumes, charcuteries, boucheries, poissonneries, fromagers, épices, et j’en passe.  

 

 

     On est évidemment pas passé à côté de l’Acropole.  On y trouve le Parthénon, visible de presque partout dans le centre d’Athènes.  Ce site était déjà habité à l’époque néolithique (4000-3000 avant JC) et on y a construit les premiers temples, dédiés à la déesse Athena, vers 1600-1100 avant JC.

 

 

     On a admiré le temple de Zeus qui avait 104 colonnes à l’origine.  Il n’en reste que 15 mais avec leur 17 mètres de hauteur et 1,7 mètres de diamètre, elles frappent l’imaginaire. On en voit une qui est tombée sur les photos.  Un méchant coup de vent l’a emportée en 1852!   Sa construction fût complété par l’empereur romain Hadrian en 131.  Parlant d’Hadrian, la dernière photo est de sa bibliothèque, construite pendant le deuxième siècle.  On y trouvait une immense cour intérieure, une piscine, une salle de spectacles et bien sûr, une bibliothèque.    

 

 

     L’Agora a aussi fait partie des visites.  C’était le cœur d’Athènes (administration, commerce, politique) ou Socrate a exposé sa théorie et ou Saint-Paul serait venu en l’an 49 pour convertir la population au christianisme.  

 

 

     Quelques photos pêle-mêle de cette ville magnifique et pleine d’histoire ainsi que d'autres prises sur le vif :)

 

 

     Une ballade au jardin national nous a permis de voir, entre autres, une pièce de théâtre mobile ou les acteurs se promènent dans le parc, courent même parfois!  

 

 

     Quelques photos de jolis graffiti de la ville, même sur les wagons de métro!  

 

 

     Quelques images d’Athènes le soir.

      Le souvenir grec de Gaëlle:  un t-shirt dont elle a choisi le motif, imprimé sur place!

 

      Comme de coutume, la section « bouffe » : Pita giros avec frites dedans…miam! \ Friandise glacée au yogourt grec \ Limonade \ Lapin \ Bœuf et pâtes \ Saucisses grecques, ne pas oublier le citron! \ Loukoum (confiserie collante d'origine turque au miel) \ Vin nouveau \ Fanta au citron \ Salade grecque quotidienne! \ Pain frais et sa trempette aux tomates \ Calmar \ Herbes fraîches trouvées en randonnée (sauge, thym et ?) \ Halva, genre de pâte sucrée à base de beurre de sésame \ Moussaka \ Festin de la mer \ Vin maison \ Choix de vin dans une petite épicerie!

 

 

     La gelato, ou crème glacée, il y en a partout à Athènes.  Les enfants en réclamaient à tous les jours, je ne m'en suis pas plaint ;)

 

 

     Jolis végétaux du pays.  La première photo montre un oranger et un citronnier.  Il y en avait partout dans la région d’Athènes, certains en fleurs, qui embaumaient toute la région.  La deuxième photo montre des oliviers, il y en partout en Grèce.  Près de Kalamata, l’olive embaumait partout autour!  Finalement, joli grillon.  

 

 

     Toute bonne chose ayant une fin, dernier souper en compagnie de nos amis, dans un bon resto mais un peu enfumé... comme beaucoup d'endroits ici, la cigarette étant très présente encore un peu partout.

 

 

     Un clin d'oeil à Pascal avant de finir et au fameux sac-à-dos glacière.  Super pratique mais "rouge Budweiser"!  Pascal s'était juré de ne jamais le porter sur son dos mais le côté pratique l'a finalement emporté sur son désir de ne pas faire de pub pour cette compagnie américaine...

 

 

     Notre dernier souper, rien de moins que les pieds dans le sable, dans la banlieue d'Artemida, tout près de l'aéroport d'Athènes, avant le départ.  Comme pour la dernière fois que nous avions rencontré des amis, leurs départ nous laisse un peu morose de continuer seul mais de grandes découvertes nous attendent encore.

Les 2 jours dans cette petite maison familiale, très confortable, ont été très relaxants puisque tout était fermé ou presque pendant cette fête nationale du travail.  Prête pour le départ!

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Commentaires: 1
  • #1

    Dom (vendredi, 01 juin 2018 10:18)

    Wow! Ça donne vraiment le goût! Je viens tout juste de t'envoyer un courriel Marie... Trop hâte de vous entendre raconter vos aventures:)
    À + mes bourlingueurs préférés!!!