La Chine, un monde à part

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     Quel endroit dépaysant!  D'abord la langue: on ne comprend strictement rien et la majorité des Chinois ne parlent pas un mot d'anglais.  Ensuite les regards: on nous fixe allègrement, sans aucune gêne.  Aussi, les innombrables habitants.  Il y a des Chinois, et beaucoup, partout et à toute heure du jour et de la nuit.  Pas étonnant quand on sait qu'ils sont plus d'un milliard 300 millions!

     

Pékin (ou Beijing, 11 au 17 novembre)

     Notre aventure chinoise a commencé au petit matin à l'aéroport de Pékin, après 2 vols (Australie-Malaisie-Chine), le deuxième étant pendant la nuit.  On est donc un peu maganés mais on arrive à trouver le bon train et à s'orienter dans le quartier à pied jusqu'à notre appart Airbnb.  Les noms des rues sont en Pinyin (langue chinoise en lettres de notre alphabet) et les édifices bien identifiés.  Bref, après avoir trouvé la bonne ligne de métro, débarqué à la bonne station, trouvé la bonne rue, la bonne rangée d'édifices, le bon édifice, entré le code pour récupérer la puce qui ouvre la porte principale de l'édifice et trouvé la bonne porte du bon appartement au bon étage, il faut entrer le code qui va déverrouiller la fameuse porte qui nous donnera accès à des lits et une toilette, parce bien sûre, la pisse-minute que je suis avait envie. Et bien, après plusieurs tentatives, le code ne fonctionne pas.  Je nous voyais déjà attendre dans l'escalier, 7h du matin, dans le froid (5-10 degrés), fatigués, avec nos bagages, mon envie de pipi, et notre incapacité à communiquer avec les gens autour...  J'ai essayé d'ajouter un "0" devant la série de chiffre et comme par magie, la porte s'est enfin ouverte!!!  Quel soulagement, dans tous les sens du terme ;0  Ce petit tour de passe-passe avec le zéro devant n'a jamais plus marché, le code que nous avions reçu initialement ayant toujours fonctionné par la suite.  Qui sait ce qui s'est passé ce matin-là!?

 

     Notre premier repas en Chine, à Pékin, a été aussi plein de rebondissements.  Nous cherchions un restaurant avec des images sur les murs ou dans le menu pour pointer notre choix et nous avions très faim puisqu'il s'était écoulé 24 heures depuis notre départ de l'Australie.  Après une heure de marche aux alentours, nous sommes tombés sur une aire de restauration.  Après avoir fait notre choix, le jeune homme ne voulait pas pendre nos yuans (devise chinoise) et essayait de nous expliquer quelque chose.  Après quelques minutes de mimes et de références infructueuses en Mandarin dans notre guide Lonely Planet, il nous a conduit à un autre comptoir.  La même séquence de gestes et tentatives infructueuses à communiquer en Mandarin se répéta, jusqu'à ce qu'une autre employé utilise son cellulaire pour traduire ses paroles et les nôtres.  Nous étions tombés sur un système de cartes de membre qu'il fallait se procurer d'avance et ensuite ajouter de l'argent sur la carte pour avoir du crédit et payer le resto.  Pour payer ces cartes ou pour effectuer tout autre achat en Chine, on doit utiliser une application cellulaire liée à une carte de crédit, "Alipay" ou "Unionpay" (similaire à Applepay chez-nous).  Malgré ce que notre super guide papier nous disait, il n'est plus possible de payer avec Visa ou Master Card là-bas.  On a dû payer comptant.  On a bien essayé par la suite d'obtenir ce système d'Alipay ou Unionpay via le cellulaire à Pascal (et oui, on s'est procuré une carte sim chinoise!) mais sans succès, il faut avoir un compte bancaire en Chine pour ce faire.  En passant, l'immense soupe-repas était ex-cel-len-te!

 

     Notre premier appartement, qui n'était pas vraiment différent de tous les appartements futurs en Chine, était petit mais très bien configuré.  La cuisine est toujours  complètement séparée et souvent munie d'une porte.  La grande différence est que la laveuse s'y trouve, comme dans les pays d'Europe.  Nos premiers appartements étaient munis de toilettes régulières, ainsi que le dernier à Shanghai.  Par contre, tous ceux entre les deux avaient des toilettes turques, un trou recouvert d'une plaque de céramique ou on pose les pieds.  Les douches quant à elles, ne sont séparés par rien, elles sont partie intégrante de la salle de toilette.  Tout le plancher est donc mouillé pendant quelques heures après l'utilisation de la douche.  Heureusement, TOUS les appartements qu'on a loués avaient des gougounes fournies (Il n'est pas bien vu de garder ses souliers dans la maison ou de marcher nu-bas ou nu-pied  dans les lieux publics puisque le sol public est considéré souillé)... on en condamnait une paire pour la toilette!  Les lits étaient tous des bases de lit,  sans matelas au-dessus donc très durs.  Les plafonds sont en général très hauts et finalement, les entrées de bâtiments sont sales, la peinture est écaillée, elles sont mal éclairées mais quand on entre dans l'appartement, c'est tout-à-fait différent, heureusement!

 

Deux photos de notre escale en Malaisie, notre premier train chinois (il y en aura bien d'autres!), 2 photos du premier appart, 20$ (100 yuans) et le fameux repas!

 

 

     Nous avons visité plusieurs sites pendant notre séjour à Beijing.  D'abord, la cité interdite, qui n'est pas une ville et qui n'est plus interdite (elle le fût pendant 500 ans) est un immense complexe de palais royaux, le plus vaste au monde.  Il fût construit dans les années 1400 en 14 ans grâce à plus d'un million d'ouvriers.  Il abrita les dynasties Ming et Qing jusqu'en 1912 et fût déclaré patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO en 1987.

     Photos de la cité interdite.  La dernière photo de Gaëlle et Laure avec des enfants chinois a été prise par Maéva.  Le père d'un des enfants nous a demandé s'il pouvait prendre nos filles en photo avec sa fille.  Rapidement, d'autres enfants se sont joints à elles pour aussi être dans la photo.  Nous avons eu plusieurs demandes de prises en photo avec des Chinois.  Surpris au début, nos recherches sur le sujet nous ont appris certains Chinois sont fascinés par les touristes occidentaux et adorent pouvoir montrer leurs photos avec des touristes à leurs amis sur les réseaux sociaux et aussi qu'apparemment ça porterait chance!  Cette fascination se traduit aussi par des regards insistants.  Les gens nous fixent longuement avec une expression sérieuse mais quand on leur dit bonjour, ils semblent contents et nous répondent joyeusement. En plus, on ne passe pas inaperçu avec nos trois filles dans le pays à la politique de l'enfant unique (depuis 1979 mais qui a changée en 2015, les couples chinois sont maintenant autorisés à avoir deux enfants).  On a eu plusieurs "pouce en l'air" nous félicitant d'avoir trois enfants!

 

 

     Une autre visite à Pékin, les tours des tambours et cloches de la ville.  Plusieurs villes chinoises en possèdent, elles servaient d'horloge, un peu comme les cloches d'une église.

 

      Un vieux quartier  de Pékin ou hutong. Très beau mais on dirait que le froid  à fait fuire le majorité des touristes occidentaux.

 

     On était curieux d'aller voir les installations olympiques des jeux de 2008.  Malgré que ça fasse presque 10 ans, c'est bien entretenu et joli! Il faisait froid cette journée là, autour de 3-5 degré au soleil :)

 

 

     Nous sommes allés voir le Summer Palace,(toujours à Beijing, qui, comme son nom l'indique, était le palais  d'été de l'empereur ), pour échapper aux grosses chaleurs de la ville.  Il est situé sur une colline en bordure d'un lac. On a aussi appris un peu sur une technique ancestral de fabrication de vase en porcelaine ou céramique avec glaçure. Les chinois sont les maîtres incontestés, fabriquant ces oeuvres d'art depuis les années 1600 avant J-C.

 

 

     On est aussi passé par la place Tiananmen pendant notre séjour à Pékin.  On l'a vue de soir et malheureusement elle était fermé pour la circulation à pieds après le couché du soleil. Cet excès de sécurité est surement due aux évènement de juin 1989, alors que des étudiants manifestaient pour plus de démocratie. Le gouvernement chinois répliqua et déplaça plus de  200 000 militaires à Pékin et une confrontation s'ensuivra. On estime entre 400 et 800 civils et 50 policiers/militaires ont péris entre avril et juin 1989, mais le gouvernement chinois n'a jamais vraiment fourni tout les détails des assassinats, confrontations et autres afin de freiner ce mouvement populaire contre la corruption (principalement en tête; étudiants, intellectuels et ouvriers) . 

Elle serait la plus grande place publique au monde (440 000 mètres carrés).

     Un Walmart chinois!  On est pas entré par contre, on avait mieux à faire puisqu'il se trouvait juste à côté de la place Tiananmen.

  

     Évidemment, on ne pouvait pas passer à côté de la Grande Muraille...   Elle serait longue de 6230 km (pas en continu puisque plusieurs sections ont été détruites et certaines sections sont des barrières naturelles comme des rivières,  des tranchées ou des montagnes).  Sa construction a débuté 3 siècles avant J-C et aurait nécessité 180 millions de mètres cube de terre.  Elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1987 et elle est la plus longue construction humaine au monde.  Nous avons pris le train vers une section du mur à Badaling, une ville  située à une heure de Beijing. Nous avons marché fièrement cette partie au complet, soit environ 7 km accessible aux touristes, en montant et en descendant avec des pentes prononcés souvent près de 70 degré de dénivellation.

https://www.chinahighlights.com/greatwall/section/badaling-greatwall.htm  

      Il y avait des ours à collier  à la sortie du site de la muraille, sans gardes ou instructions quelconque.  Les touristes leur lançaient toute sorte de nourriture (saucisses sur bâton, blé d'Inde, pop corne, etc.)  et les enclos étaient très sales, c'était triste à voir :(  Très bizarre et surprennent à voir pour un site si populaire mondialement et protégé par l'UNESCO.

 

      Une petite section sur le métro pékinois.  Très efficace, pas cher (de 3 à 4 $  pour cinq tickets), très sécuritaire et parfois vide mais souvent tellement occupé!  Les Chinois ne laissent pas sortir les passagers du wagon avant d'entrer, il a donc quelquefois fallu  se frayer  un chemin de façon énergique pour sortir  d'un wagon à l'heure de pointe.! Ma peur était qu'on arrive pas en entrer ou sortir du wagon tous les cinq et qu'une, deux ou trois filles se retrouvent seules dans une station mais ça n'est heureusement pas arrivé.  On avait quand même établi un plan d'urgence juste au cas....  

 

      Nous sommes restés dans un deuxième appartement pendant notre séjour à Pékin.  Il était aussi très confortable, avec comme deuxième chambre un immense tatami dans le salon. Nous avons apris après la réservation, un grand lit tatami était en fait le grand planché du salon! En Chine, il a fallu faire encore plus attention aux descriptions des logements, essayant de faire des corrélations serrées entre les photos , textes et autres indices sur AirBnB ou Booking.  En plus pour les logements, les chinois sont les maîtres des photographies à grand angle qui nous donnaient l'impression que les salles étaient beaucoup plus grande que la réalité.  Une autre leçon avec les réservations lorsque l'on décide d'ajouter une nuit à notre séjour.  Ce jour-là, on est allé voir la Grande Muraille .  On a quitté l'appartement à 7h00 pour revenir à 21h00, fatigués d'avoir monté et desendu tant de marches.   Au lieu d'avoir un sytème de clé, beaucoup d'Airbnb en Chine on un clavier numérique à la porte et changent le mot de passe  entre chaque séjour de client.  Et bien puisqu'on avait ajouté une nuit, le mot de passe original était échu et il y en avait un nouveau mais notre hôte avait "oublié" de nous aviser.  Une chance qu'on avait un cell cette fois-là.   Après 30 minutes d'essais infructueux et une certaine inquiétude puisque TOUTES nos affaires étaient dans l'appartement, on a finalement réalisé qu'on pouvait appeler l'hôte (qui ne parlait pas anglais...), mais qui nous a finalement donné le nouveau code par texto.  

 

      Des images de Beijing  qu'on trouve belles :) La Chine et Pékin, nous a donné notre première exposition un urbanisme et construction vers le haut! Le chinois aiment être prêt de tout et la plupart des villes ne s'étalent pas, elles montent  vers le ciel. Il est normal de voir des gratte-ciels entre 50-90 étages, pour des logements, affaires et magasinage! Les chinois vivent littéralement un par-dessus les autres et cela crée des micro quartier à tout les coin de rues. Un de nos restaurants préférés était un petit resto de dumplings avec un server pas mal gêné de nous servir ;) Il s'enfuyait lorsqu'il nous voyait... On y est retourné deux fois et simulé une troisième fois! Évidemment les dumplings étaient succulent et c'est là que Pascal à fait connaissance du canard de pékin. Il a trouvé ça très bon mais la barre était haute lorsque tu lis les critiques et guides internationaux. 

 

      Après une semaine à Pékin, il était grand temps de partir explorer une autre région de la Chine, il y a t'en à voir ici.  On a pris le train vers Datong pour y passer 2 jours, une petite ville  de 3,3 millions d'habitants!   

Petite parenthèse...il y a plus de 100 villes au-dessus de 1 millions de personnes et plus de 25 au-dessus de 5 millions.

Notre première expérience dans un train longue-distance chinois.   Il y a des affiches interdisant de fumer dans le train.  On a vite compris que l'interdiction s'appliquait seulement aux wagons eux-mêmes et pas  aux espaces entre les wagons.  Comme les portes qui mènent d'un wagon à un autre sont constamment ouvertes mais que les fenêtres sont fermées, on a aspiré de la fumée secondaire pendant 6 heures, ouach.  Comme ancienne fumeuse, je suis bien sûre celle que ça énerve le plus dans la famille.  Sinon, on a trouvé intéressant que plusieurs passagers se procurent des billets "debout" car moins dispendieux.  Certains passagers sont descendus avant nous mais d'autres ont passé les 6 heures debout ou emprunte un lit ou un siège vide entre deux stations.

 

     Le vieux Datong est entouré d'une muraille et est très charmant malgré les efforts de rénovations importants sur l'infrastructure. Datong est en pleine transformation pour accueillir les touristes car elle à toujours été principalement dédié à l'extraction du charbon (un des sites majeurs pour la Chine). La raison de notre visite dans cette ville était les cavernes bouddhistes de Yungang,  vieilles de 1550 ans.

     Dans le train vers Datong, on a rencontré une sympathique Chinoise qui parle anglais, dont le nom chinois veut dire "petit piano".  Elle a montré la prononciation en Mandarin de plein de mots à Pascal et aux filles, et Laure et Gaëlle se sont amusé à lui enseigner quelques mots de français.  On s'est rendu compte que la prononciation des mots en chinois est beaucoup plus proche du français que de l'anglais.  Sur la deuxième photo, on est serré dans un petit taxi.  Les photos suivantes sont de l'appartement et de la vue du balcon.

 

 

     Vieille ville de Datong, la partie plus historique. L'autre moitié de la vielle ville est un grand chantier de construction, parfois rasé à blanc.  Voici un article intéressant du The Gardian: https://www.theguardian.com/cities/2014/oct/15/datong-china-old-city-back-to-the-future-fake-relics

Pascal a eu une idée pour les chinois, toutes les villes anciennes possède un 'carré' entouré d'une muraille et souvent d'un canal, parfois long de plus de 8 km! Pourquoi pas les utilisés en hiver et faire de longue patinoire comme le canal Rideau! Attention Ottawa, tu pourrais perdre les devants ;)

 

 

Yungang et ses cavernes bouddhistes.  Il faisait froid mais c'était magnifique. Nous croyons que le chameau c'est le lien avec la Mongolie... Datong sera notre arrêt le plus près de la frontière entre la Chine et la Mongolie, trop froid pour aller plus loin :)

 

Le train de nuit entre Datong et Xian.  Quand même confortable les petites couchettes (douillette, oreillé, et matelat de 2 pouces!), malgré la fumée de cigarette.  J'ai trouvé  un masque temporaire mais j'ai quand même attrapé un bon rhume!  On voit aussi un bol de Ramen, le repas par excellence en train puisqu'il y a de l'eau bouillante disponible dans chaque wagon. On a vu BEAUCOUP de Chinois en manger et on en a mangé pour la peine nous aussi! Donc les ramens ne seront plus le met préféré des universitaire :) Encore une fois ces chinois sont bien intrigués par notre présence...mais toujours souriant lorsqu'on leur pète leur bulles en souriant. Il faut aussi ne pas oublier l'agent de bord qui ne cesse de passer dans le couloir en offrant nourriture, boisson gazeuse et autres grignotines et terminant sa phrase par ....MAaaaa? (inside de famille)

 

      On ne pouvait pas passer à coté de la fameuse armée en terre cuite de l'empereur Qin Chi Huang, à 45 minutes de la ville de Xi'an.  Découverte  par hasard en 1974 par une femière qui cherchait à puiser de l'eau souterraine, cette armée  de milliers  de guerriers et de chevaux en formation de combat est vieille de  plus de 2000 ans.  Deux théories expliquent son existence: soit que l'empereur était terrifié par les esprits des  combattants vaincus qui l'attendaient après sa mort, soit qu'il espérait que son règne se prolongerait après sa mort (le plus probable selon les archéologues ).

 La dernière photo montre  le protecteur de lentille de la caméra de Maéva.  Elle l'a échappé dans  le site des ruines, par-dessus le rail dans la zone protégé et tombé dans la terre vierge en attente de fouille archéologique :\!  On a du demander à un employé d'aller le récupérer pour nous...Maéva était un peu gênée ;) Car il a fallu un garde, deux archéologue et un long balai sur une tige be bamboo pour l'accéder.

 

En plus sur la route de retour, nous sommes passé devant l'Université Technologique de Xi'an, une université dont Pascal semblait avoir beaucoup d'intérêt mais qu'il ne pouvait pas nous en dire plus... 

  

      À Xi'an on s'est promené dans le quartier musulman avec tous ses petits restos, vendeurs de rue, mosquées et nombreuses lumières. Le rêve pour un touriste affamé qui veut trouver des souvenirs à bon prix. Cette journée là nous étions supposé de ne rien acheter et nous avons terminé la journée avec des baguettes chinoises, une montre, des sous-plats, un petit chat chanceux, un T-shirt etc.

Le quartier musulman est extrêmement intéressant historiquement. C'est l'une des communauté (minoritaire en Chine) des plus vielles et qui a toujours maintenue leur religion présente malgré les mouvement autoritaires et autres pressions externes. 

 

 

     Mention spéciale à notre appartement  à Xi'an.  Neuf, immense et hyper propre, on l'a adoré! même si Pascal a déclenché le système d'alarme dès la première journée et qu'un garde de sécurité s'est pointé à notre porte apeuré... il a fallu que l'on appel la propriétaire pour qu'elle puisse expliquer la situation, ouf. On a appris qu'il ne faut pas peser sur des boutons lorsque l'on ne pas lire les inscriptions... C'était un quartier neuf dont le boulevard n'aboutissait à nul part et dont les boutiques étaient nombreuses mais sans consommateurs...

 

 

     Quelques photos de la ville de Xi'an

Première photo: Hello Kitty est partout ici!  Avant-dernière photo: des écoliers qui rentrent chez-eux.  La plupart marchent ou embarquent derrière leur parent ou très souvent grand-parent sur une mobilette. Dernière photo:  Un "hot pot" au resto ou fondue, moins piquant que celui de Pékin qui ressemblait drôlement à nos fondue chinoise...mais avec beaucoup d'os encore une fois. 

     De nouveau sur la route, on reprend un train de nuit avec couchettes direction Chengdu pays des pandas géants!

 

 

     Chengdu, c'était pour les pandas et se rapprocher surtout de la province du Sichuan .  On y a passé 4 jours.  On en a profité pour aller voir aussi le bouddha géant à Le Shan et visiter la ville. Notre quartier était parfait, local avec un super beau marché d'alimentation, près d'un parc, des métros et un appartement des plus typiques chinois. On serait resté plus longtemps malgré que l'appartement était froid durant la nuit...

 

 

     Le musée de Chengdu, culture traditionnelle et contemporaine (française). Il semble y avoir une plus grande ouverture vers l'ouest et l'Europe à Chengdu. Son histoire démontre des collaborations importantes avec la France, les Etats-Unis et autres pays Européens. Chengdu semble toujours avoir gardé cette ouverture, très contrairement à sa ville sœur Pékin, beaucoup plus conservatrice... 

 

 

     Le Shan et son grand bouddha.  Tout d'abord, il était un peu compliqué de s'y rendre.  On a pris un train à Chengdu et on devait débarquer au bon arrêt...pas toujours facile quand tout est en mandarin...  Par chance, Laure était assise à côté d'une jeune femme qui a commencé à lui parler en anglais, parce qu'elle la trouvait "cute" comme elle disait.  La "cuteness" de Laure nous a sauvé bien des casse-têtes.  Joy, la jeune femme, allait elle aussi dans la ville de Le Shan (ses parents y demeuraient).  On est donc sorti du train au même arrêt qu'elle.  Ensuite, elle nous a non seulement conduit dans le bon autobus mais elle a payé notre passage!  Elle est débarquée au site du grand bouddha avec nous (une heure de bus plus tard!) et devait repartir travailler en courant!  Elle disait que ça lui faisait plaisir de nous aider.  Je n'en reviens pas encore de sa gentillesse. Je crois qu'elle a essayé de savoir si nous retournions à Chengdu la même journée afin de nous invité à souper... En général les chinois nous ont toujours donné leur aide mais c'était la plupart du temps la langue la barrière.

Le train pour aller à Le Shan.  Notre premier train rapide.  La grande classe: roulemement extrêmement doux (sur air), des bols de toilettes américains et du papier de toilette mais surtout pas de fumée de cigarette! 

 

Des moines bouddhistes ont conçu le projet en 713 en espérant que le grand bouddha protégerait les bateaux des grands courants de la rivière tout près.  Il mesure 71 mètres et ses oreilles mesurent 7 mètres! On aurait pu aussi déguster une salamandre fraiche sur le site mais nous n'avions aucun intéressé dans la famille :)

 

     Dernière visite à Chengdu: le centre de recherche pour la reproduction des pandas géants.  On y retrouve 120 pandas géants et 76 pandas roux.  Comme son nom l'indique, ce centre est dédié à la reproduction des pandas, ce qui n'est pas simple en captivité.  On a trouvé leur habitat très grand et propre (pas du tout la même approche), rien à voir avec les cages des ours à collier de la grande muraille.  On a vu les pandas manger du bambou, qu'ils mangent en quantité industrielle puisque leur système digestif est celui d'un omnivore et non d'un herbivore.  Puisqu'ils ne mangent qu'exclusivement cette plante qu'ils ne peuvent digérer complètement, ils doivent en manger énormément pour satisfaire leurs besoins énergétiques: 15 à 35 kg (600 tiges de bambou) par jour! 

     

 

 

 

     Après Chengdu, on s'est dirigé vers Zhangjiajie.  On a coupé la route en deux en passant la nuit à Yichang.  L'appartement était le pire de tous.  Pas du tout comme sur les photos, poussiéreux et la cuisine très sale.  Heureusement les lits étaient propres.  On a en plus été contrôlé par les agents de sécurité du complexe de résidence qui sont venus cogner à notre porte et ont demandé à voir nos passeports... le tout en mandarin...! mais notre expérience au restaurant du coin était bien amusante, la dame nous a traité comme ses enfants malgré la barrière linguistique.

  

     La raison de notre visite à Zhangjiajie est le parc national à proximité qui a aussi inspiré James Cameron pour son film Avatar.  On a monté ses nombreuses marches pendant 2 jours.  Des milliers de piliers de grès appelés "karst" composent ce parc, ainsi que des macaques un peu trop entreprenants.  Ils volent la nourriture et se sont même agrippés à mon sac à dos (par trois fois) et ont volé notre guide de la Chine alors que Laure l'avait dans ses mains... on a fini par le récupérer grâce aux cris stridents de Laure! Pascal s'est même permis d'en 'botter' un mais le singe a montrer ses crocs...à ne pas refaire ;(

 

 

     Quelques photos de notre appartement à Zhangjiajie avec Èva, notre hôte Airbnb ainsi que de la ville. Pauvre Èva qui a fallu tout ré-évaluer le système d'eau chaude car il ne fonctionnait pas...le hic était finalement lumière verte - Off et lumière rouge - On.

 

 

     Petite mésaventure digne de mention à Zhangjiajie:  ma carte de guichet a un pli, elle n'est plus complètement droite mais jusqu'à maintenant, on avait pas eu de problème à la récupérer du guichet à la fin de la transaction.  Cette fois-ci, le guichet était incapable de la ressortir.  Paniquée, je décroche le combiné près du guichet mais mon interlocuteur ne parle évidemment pas un mot d'anglais.  J'essaie d'expliquer à une dame près de moi ce qui est arrivé et lui mime de svp parler dans le combiné pour l'expliquer à l'agent mais dans mon énervement elle ne comprend rien.  Pascal prend la relève et elle lui montre un numéro ou appeler.  Pendant ce temps, je remarque qu'il y a une banque à côté du guichet.  Il fait sombre à l'intérieur mais la porte est déverrouillée. J'entre et essaie d'expliquer ma mésaventure à l'employé, qui parle un peu anglais.  Après quelques mots et gestes, il finit par comprendre, se retourne et ouvre la porte qui donne directement accès au guichet automatique et reprend tout bonnement ma carte qui était là à l'intérieur!  J'étais aussi soulagée qu'au début du voyage quand on a retrouvé l'appareil dentaire que Laure avait oublié dans l'autobus au Pérou!  J'ai vite commandé une autre carte que nos amis qui passeront les Fêtes avec nous au Vietnam vont  m'apporter, merci à Adeline d'avoir tout coordonné!

 

     Dernier arrêt et non le moindre en Chine: la fabuleuse Shanghai.  On y est allé en avion;  c'était environ 1h40 de vol contre 20 heures en train, qui nous aurait coûté plus cher! En passant, toute les grandes gares de Chine sont de la même taille qu'un aéroport et la modernité est au rendez-vous. Ils investissent considérablement sur leur infrastructure, un point tel qu'elles semblent présentement vides...

 

 

     Une semaine à Shanghaï.  Plus de 24 millions d'habitants (on est 35 millions dans le Canada en entier), ville la plus populeuse au monde!  Cliquer sur les photos pour plus d'info.

 

 

     Pendant notre séjour en Chine, Gaëlle a commencé à se plaindre qu'elle ne voyait pas bien de l'œil droit.  Pascal a organisé une excursion au "International Glass City", un immense magasin (immeuble de 5 étages) de lunetteries et d'optométristes.  En une heure, Gaëlle a choisi une monture, passé un examen de la vue et obtenu ses lunettes :75$!  Elle est en effet myope mais seulement d'un œil. Pascal, par la bande, s'est fait faire des lunettes fumées ajustées dans les même délai...Lorsqu'il a fait faire sa monture régulière à Gatineau avant son départ, il a fallu 3 jours et couté plus que 500$...c'est à bien se questionné sur le coût réel des ces services chez-nous. ;(

    

 

     Une des particularités des quartiers résidentiels dans les grandes villes chinoises est la quantité impressionnante de gratte-ciel pour loger tous ces gens.  Il y a plus de 175 villes de 1,5 millions d'habitants en Chine et une cinquantaine de villes de plus de 5 millions d'habitants.  L'approche chinoise dans les grandes villes est donc de construire vers le haut.  Les tours à étages s'enlignent côte-à-côte par dizaines, rien à voir avec nos quartiers typiques de bungalows.  Avec une telle concentration de gens, tout est donc accessible à pied.

 

     Nous avions un petit dictionnaire de poche fait maison pour essayer de communiquer du mieux que l'on pouvait malgré la barrière de la langue:

Bonjour: Nihao

Excusez-moi: Duibuqi

Oui: Shi de

Non: Bushi de

Svp: Qing

Merci: Xièxiè

Au revoir: Zaijian

Parlez-vous anglais?: Ni huishuo Yingwen ma?

Je ne comprends pas: Wo bu mingbai

L'addition svp: Maidan

Boeuf: Niurou

Poulet: Jirou

Porc: Zhurou

Pain: Mianbao

Bière: Pijiu 

Café: Kafei

Ou sont les toilettes?: Cèsuo zai nar?

Combien ça coûte?: Duoshao quian?

Trop cher: Taigui le

Carte de crédit: Xinyong ka

Aujourd'hui: Jintian

Demain: Mingtian

Train: Huoche

 

     Nous avions aussi la prononciation des chiffres, qui s'écrivent comme les nôtres, avec lesquels Laure est devenue une experte grâce à Petit Piano.

     Il y a plusieurs homophones en mandarin, qui est une langue monosyllabique (chaque mot est composé d'une seule syllabe).  Ce qui les distingue, c'est l'intonation.  Il y en a quatre: le ton montant, le ton descendant, le ton descendant-ascendant et le ton constant.  Le même mot peut donc avoir quatre significations différentes, selon l'intonation employée!  En plus, il y a un ton neutre...ouf! 

 

 

     Ce qu'on a trouvé très différent en Chine aussi c'est la nourriture.  On a en général très bien mangé mais parfois nos choix ont été malencontreux.  Voici plein de photos de bouffe inhabituelle ou intéressante pour nous.  J'ai déjà hâte de retourner à la méga épicerie chinoise T 'nT à Ottawa pour retrouver certains produits.  Cliquer sur les photos pour plus d'info.

 

 

 

     Pour finir ce long blogue, quelques faits cocasses d'ici:

 

- Les Chinois accordent beaucoup d'importance au fait de ne pas perdre la face ou d'être embarrassé.  Ce qui peuvent leur faire perdre la face, entre autre, c'est d'avoir l'air "cheap" au resto.  C'est pourquoi ils commandent souvent beaucoup trop de nourriture et en laissent plein sur la table en partant.  Ce qui pour nous semblait être du gaspillage est en fait un signe de fierté pour eux.

-Les masques.  Pas seulement ici (on en verra aussi beaucoup au Japon et en Asie du sud-est), mais notre première expérience de la sorte.  Les gens portent des masques jetables ou lavables de toute sorte, partout.  Les dames habillées chic et les hommes d'affaire aussi, ça donne un look spécial!  La pollution en est la raison principale et aussi le désir de ne pas transmettre son rhume ou d'en attraper un, surtout dans les transports en commun ou on a littéralement aucune "bulle".

-L'absence de priorité pour les piétons dans les rues.  Il y a beaucoup de voitures, encore plus de mobilettes et de vélos mais aucun véhicule ne laisse passer les piétons, qui sont pourtant nombreux.  Même quand le feu est rouge, les véhicules peuvent tourner à droite mais en plus, les cyclistes et les conducteurs de mobilettes le font sans même s'arrêter auparavant.

-Les raclements de gorge sonores suivis d'un crachat sont fréquents.  On ne s'y habitue pas :(

-J'ai vu un monsieur au lavabo commun d'une toilette de restaurant qui a enlevé son dentier pour le laver minutieusement pendant que je lavais mes mains à côté...

-Parlant de toilettes, majoritairement turques, pas de papier, pas de savon au lavabo et pas toujours ben ben propres...

-Les restaurants ne sont vraiment pas cher.  Ça ne valait pas la peine de cuisiner puisqu'on mangeait tous les 5 pour moins de 25$.  Les repas des restos Chinois-musulmans étaient particulièrement bons et bon marché avec un petit  bouillon inclus que Laure affectionnait particulièrement.

-Les bébés ne portent pas tous des couches car traditionnellement, ils sont entraînés à faire leurs besoins quand la mère émet un certain son.  Les pantalons ont donc un grand trou sur les fesses pour permettre au bébé de faire ses besoins pendant que la maman le tient dans les airs.  Très bonne idée pour régler le problème des couches jetables néfastes pour l'environnement mais l'endroit choisi n'est pas toujours idéal...devant un restaurant par exemple (fait vécu)! 

 

 

 

En attendant l'avion qui nous amènera au Japon, au revoir la Chine!  Un séjour d'un mois qui prend fin, on aura bientôt de nouveau accès à Facebook, Google, Instagram, You Tube....

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Commentaires: 5
  • #1

    Jordan (jeudi, 21 décembre 2017 16:37)

    Ha ha ha ha......
    Le fameux pamelo ont la retrouver!!!! :)

  • #2

    Karine et Steve (jeudi, 21 décembre 2017 23:08)

    C'est toujours un plaisir de vous lire. Bisous du bout du monde xxx

  • #3

    Hélène Riendeau (vendredi, 22 décembre 2017 05:57)

    Wow, 1er fois que je vois votre blog mais pas la dernière. Merci de nous faire voyager avec vous. Les photos sont magnifiques et les descriptions des plus intéressantes. Quelle belle aventure. Je vous souhaite un beau Noël et au plaisir de vous relire. Hélène ��

  • #4

    Dom (vendredi, 22 décembre 2017 06:32)

    J'aime particulièrement l'idée du bébé fesses à l'air! Non mais.... Fascinant la Chine est tellement différente! Bon temps des fêtes et c'est toujours un immense bonheur de vous lire!

  • #5

    Claire et Gratien (samedi, 23 décembre 2017 07:44)

    wow merci pour ce voyage en image magnifique xxxxx